Née dans les hauteurs rocheuses des montagnes, Maiivette mesurait déjà 2,30 mètres pour 135 kilos à l’adolescence, une force de la nature que même les siens craignaient. Capturée jeune par un équipage de pirates lors d’un raid côtier, elle fut vendue comme esclave… mais ne le resta pas longtemps. Sa force brute, son instinct de survie et son regard de glace impressionnèrent le capitaine, un tyran sanguinaire qui vit en elle une arme à façonner. Sous sa coupe, elle apprit à manier l’arc et la lame, à traquer ses proies sur mer comme sur terre, et à survivre dans un monde où la pitié est une faiblesse. Elle devint son chien de guerre, sa traqueuse, sa punition. Les marins la surnommèrent "Pavvu", un mot d’argot marin dérivé du vieux dialecte des ports du sud, signifiant "celle qui écrase" — car là où elle posait le pied, les os craquaient et les volontés pliaient. Aujourd’hui, Pavvu est une rôdeuse farouche, marquée par la mer, la guerre et la solitude. Elle parle peu avec les etranger, agit vite, et laisse derrière elle des silences lourds et des regards fuyants. Son nom est murmuré dans les tavernes portuaires, entre crainte et fascination, avec rumeur de trahison.