Pas spécialement joli, pas spécialement hideux, mais il a certainement un petit quelque chose de spécial. Vous savez, ce genre de petit quelque chose, qu’on ne saurait identifier clairement, mais qui attire le regard et suscite l'admiration. Pas un grain de beauté, pas une tache de naissance, pas même une cicatrice. Rien de beau. Rien de laid. Rien d’ordinaire. Seraient-ce peut-être ses cheveux de couleur feu, coiffés en “manbun”? Ou encore sa barbe, considérée par plusieurs nains comme étant trop bien entretenue? Que dire de ses manières, qui semblent plutôt étranges pour un nain? Chose certaine, si Grammür fait tourner les têtes, c’est d’abord sur son visage que les regards se posent … jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche. Car oui, Grammür est d’abord et avant tout un barde. Fils de forgeron, à l’apprentissage, il forgeait en instaurant un rythme musical sur l’enclume, accompagnant sa démarche de quelques vers et de mouvements de bassin peu orthodoxes pour quiconque respecte le travail vertueux de la forge. Sa danse, expérimentale, porte bien son nom...